Fièvre catarrhale « Une catastrophe économique si le Massif Central est touché » selon la Fédération nationale bovine
Les 4 cas de fièvre catarrhale détectés ces derniers jours en France sur des bovins font faire des cauchemars aux professionnels de l’élevage. Une extension du virus au Massif Central - ou de manière générale au grand bassin allaitant - représenterait « une catastrophe économique » selon l’expression de Pierre Chevalier, le président de la Fédération nationale bovine (Fnb), au regard des mesures de réduction voire d’interdiction des mouvements de ruminants vivants qu’elle entraînerait.
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« Chaque année, plus de 1,1 million de broutards sont exportés vers l’Italie. Une fermeture des frontières serait catastrophique » indique le président de la Fnb. « Nous sommes en état d’alerte rouge et nous devons dès aujourd’hui mener un travail d’anticipation pour que soit établi avec les pouvoirs publics l’équivalent d’un plan Orsec pour la fièvre catarrhale » déclare Pierre Chevalier.
Par ailleurs, la Fnb chiffre à plus de 20.000 le nombre d’éleveurs bovins intégrés dans le périmètre sanitaire de 150 km mis en place après l’apparition de cas de fièvre catarrhale dans les Ardennes et dans le Nord. Par ailleurs, un quatrième cas de fièvre catarrhale du mouton a été dépisté en France, cette fois sur un taurillon, à Tailly dans les Ardennes (nord-est), a annoncé le 5 septembre dans la soirée le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
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